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Se sentir enfermée. Oppressée. Mettre les gens dans des cases. Mettre les femmes dans des boites. Et pourquoi pas bleue pour changer ? Non, pas une boite rose. Pour être entendue et se revendiquer peut-être faut-il s’exprimer avec la couleur de la virilité ? 

Être femme. Chacun s’en fait une idée. Être femme c’est naître au monde et savoir qu’il faudra se justifier, savoir qu’il y a des attentes à respecter. Être femme c’est avoir un devoir de pérennité, assurer la reproduction pour que l’espèce perdure. Cuisiner des bons petits plats pour son mari le soir, s’occuper de l’éducation des enfants, mener de front une carrière pour pouvoir prouver encore son indépendance. 

C’est parfois aussi s’enfermer malgré soi, jouer le jeu du patriarcat, subrepticement, sans s’en rendre compte. Epouser ce moule, s’y couler, et peut-être s’y trouver bien, avoir l’impression de s’y accomplir, de « jouer son rôle de femme » et de le jouer bien. 

Puis un jour les chaînes tombent, 

on se rend compte qu’on en avait, 

fin de la servitude volontaire. 

Et si on décidait de se cacher, au fond d’une boîte ? Juste pour respirer, juste pour pouvoir mettre un frein au diktat du dehors ? Alors on verrait que « la fée du logis » n’a plus de magie. Qu’il ne reste que solitude, tristesse et poids sur les épaules. 

Alors à bas le fouet, à bas le chapeau de fée. Et s’il était juste temps de vivre, en enlevant toutes nos boites, pour pouvoir apprécier et laisser s’exprimer l’Humain qui est en nous ? 

 

                             Texte Marine FRILEUX

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